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Hans Holbein dit « Le jeune », Le Christ mort au tombeau, 1521, Huile sur panneau, 0,3 x 2 m, Kunstmuseum de Bâle
 

L'espace est majoritairement occupé par le corps du Christ, le reste de l’œuvre étant constitué exclusivement de deux couleurs : le brun clair et un brun très sombre proche du noir. Le corps est placé dans un espace très réduit dans lequel le regard du spectateur ne peut pas se perdre.

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Henri Matisse, Nu bleu II, 1952, papier gouaché, découpé et collé

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Arman, Malheur aux barbus, 1960
 

L'espace du cube de plexiglas est totalement saturé par une accumulation d'objets (ici, des rasoirs).

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Ella et Pitr, Graffiti (Street art), 2014

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Dawid Ryski, 1982

Jean Charles Blais, Standard jaune, 1982, peinture et dessin sur affiche arrachée, 125 x 81 cm

Dans ces œuvres, la forme du support induit la forme de ce qui est représenté à l'intérieur du cadre. La représentation est induite par le cadrage et la forme du support.

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     Daniel Firman a étudié le concept de « kinésphère » : l'espace maximum qu'un corps, placé en un point donné, occupe par le mouvement de ses bras. Pour matérialiser cette kinésphère, l'artiste a entouré son propre corps d'un volume de terre qu'il a creusé. La forme obtenue traduit l'espace vide autour de lui, défini par la distance de ses bras tendus et en fonction de la position de ses jambes (tendues, pliées, etc.). Il moule ensuite l'intérieur de la kinésphère qu'il intitule Solo, donnant ainsi corps à l'espace intérieur défini par l'action de l'artiste. Les Solo rendent visibles ce qui ne l'est pas.

Daniel Firman, Solo, 2013

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